Depuis plusieurs semaines, les opérations d’expulsions des réfugiés, Roms et sans-papiers en Seine-Saint-Denis se succèdent. Après les 300 Roms de La Courneuve la semaine dernière, 100 personnes victimes de marchands de sommeil à Pantin puis, aux Lilas, les réfugiés du collectif Barras, anciens travailleurs libyens ayant fuit les bombardements, ont été expulsés. A chaque fois sans solution proposée. Ils passent donc de situation précaire en situation précaire.
Le Parti de Gauche dénonce ces opérations policières qui s’apparentent à un nettoyage, un cache-misère de l’incapacité du gouvernement et des élus à mettre en place des solutions humaines et viables, y compris le minimum humain des solutions de relogement même lorsqu’elles existent. Or chacun sait qu’une évacuation sans solution empire inévitablement le problème, c’est une politique aveugle et irresponsable.
Est-ce la proximité de la COP21 au Bourget qui entraine ces opérations à répétition ? Ou l’incapacité du gouvernement à faire de la géopolitique en amont afin de s’attaquer aux racines du problème ? Quoiqu’il en soit, le PG rappelle que le respect du droit à l’hébergement est une obligation de l’État. C’est donc à l’État de gérer ces situations, mais c’est aux élus de résister.