Le représentant de l’Arabie Saoudite à l’ONU a été reconduit à la tête du panel consultatif chargé de nommer les fonctionnaires du conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Seul pays au monde où les femmes n’ont pas le droit de conduire, la monarchie wahhabite prouve quotidiennement son attachement aux droits de l’homme par ses pratiques comme la lapidation, les coups de fouet ou les décapitations. Il y a quelques jours, Ali Mohammed al-Nimr a été condamné à la crucifixion pour avoir manifesté contre le gouvernement à l’âge de 17 ans.
L’Arabie Saoudite finance également des groupes jihadistes en Syrie, et est engagée dans une campagne d’agression militaire contre le Yemen qui a provoqué une catastrophe humanitaire et la mort de milliers de civils.
Deux poids, deux mesures: comme la monarchie saoudienne est alliée aux Etats-Unis d’Amérique, elle est protégée contre toute sanction internationale et est même admise au sein du conseil des droits de l’homme de l’ONU. Le silence de la France dans cette affaire est consternant et témoigne que nos dirigeants ont renoncé à mener une politique étrangère indépendante.