Archives du Mois : mai 2015

Mai 27

Soutien à la mobilisation des hospitaliers contre le projet de réorganisation du temps de travail

Hier, l’intersyndicale a répondu à l’invitation du directeur général de l’AP-HP. Elle attendait le retrait pur et simple du « projet de réorganisation du temps de travail &ra…

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Mai 27

« Chère Cécile, la convergence se fera »

JLM27052015.jpg
Réponse à la tribune critique de Cécile Duflot sur le « Hareng de Bismarck » par Jean-Luc Mélenchon, député 
au Parlement européen, 
Parti de gauche.

Chère Cécile, pourquoi avoir donné ce ton soudainement si agressif à ta critique de mon nouveau livre, le Hareng de Bismarck  ? Puisque tu dénonces les « invectives » et les « injures », quoiqu’il ne s’en trouve nulle part dans mon livre, pourquoi m’offenser aussi gravement en me comparant à Déroulède, l’un des fondateurs de l’extrême droite française ? Je lave l’affront en te parlant depuis le journal de Jean Jaurès, figure tutélaire de ma gauche, que Déroulède voulait voir mort et qu’il provoqua même en duel.

Il est difficile de dialoguer avec ton texte. En effet, aucune des thèses que tu m’attribues ne se trouve dans mon livre. Ainsi, il n’est pas vrai que je présente les Allemands comme un « bloc compact » qui nous serait entièrement opposé. Au contraire. L’origine de classe de la politique de Mme Merkel est clairement décrite. Non, ma vision de l’universalisme n’est pas « enfermée » dans les frontières de la France. Et ainsi de suite. Tout cela est démenti expressément par mon texte. Sur chaque point, ce livre, les précédents, mes articles, mes discours démontrent tout le contraire. Et si tu ne m’as pas lu, peut-être as-tu écouté mon discours de Marseille dans la campagne présidentielle. Dirais-tu que j’y ai exprimé une vision « corsetée », « étroitement hexagonale et sépia » de la nation française et de sa République ? De même pour ce qui est de l’écologie politique. Chère Cécile, amie du débat théorique, tu sais bien que les dix-huit thèses sur l’écosocialisme, dont je suis l’un des auteurs, et mon livre l’Ère du peuple montrent comment le paradigme de l’écologie politique refonde en les confirmant les intuitions du communisme, du socialisme et du républicanisme issu de la grande Révolution de 1789. Finalement, tes critiques ne s’adressent ni à mon livre ni à moi mais à ma caricature que répètent avec lourdeur les griots du système. Qu’ai-je fait pour mériter cette vilenie de ta part ? Toi-même n’as-tu jamais eu à souffrir de tels rabâchages ? Tu sais alors ce que coûte la réplique. Car l’interpellation porte non sur ce que tu es mais sur ce que les autres ont décidé que tu devrais être. Tel est le sort réservé à ceux qui ne restent pas « à leur place ». Ceux qui m’ostracisent ne font que tracer une frontière de caste. Dès lors, comme Cyrano, je n’abdique pas l’honneur d’être leur cible.

Ta tribune a été interprétée comme une rupture politique et personnelle. D’aucuns s’en sont frotté les mains. On comprend pourquoi. Pour eux, tu fais mourir l’espoir d’un autre chemin à gauche. Nous étions d’accord pour dire qu’il fallait imaginer un nouveau mouvement citoyen, animé et contrôlé par lui-même. Un mouvement politique où se fédèrent le peuple lui-même et ses revendications. La formule vient de triompher en Espagne. Mais tu as changé d’avis sans crier gare et en ouvrant le feu. Tu préfères les listes solitaires de ton parti. C’est une faute. Calculer en cynique que le « sommet climat » va améliorer vos résultats est une privatisation étroite d’un tel thème. Seul EELV pourrait stopper le productivisme qui menace l’équilibre climatique ? Ce n’est pas à la hauteur de la mobilisation qu’il faut construire. Sur le terrain, heureusement, ce sectarisme n’est pas suivi. Partout nos amis respectifs dialoguent sans s’offenser et souvent ils s’accordent pour impulser les convergences citoyennes en vue des régionales. Ils auront le dernier mot. La convergence se fera. Avec toi et avec plaisir, ou sans toi, hélas, mais non moins résolument. Rassembler n’est pas normaliser. Je n’exige pas de toi que tu aimes notre patrie républicaine à ma façon. Ni que tu trouves autant d’attrait pour la culture universaliste qui identifie notre pays que pour le nationalisme ukrainien que tu soutiens ou les coutumes des Indiens de l’Amazonie que nous défendons. Chaque peuple apporte sa contribution à l’humanité universelle. Je suis fier de la nôtre. De ton côté, ne me demande pas de te ressembler pour nous rassembler. La rage brune gagne en Europe. Le sectarisme nous tuerait tous.

J’achève sur l’Allemagne. La France ne peut se diriger avec naïveté sur la scène mondiale. Répliquer à la politique allemande assumée par le PS et la droite de ce pays et du nôtre au cri de « vive l’Europe » est une futilité. C’est se couper des millions d’Européens qui n’en peuvent plus de cette imposture. Mais aussi des syndicalistes et des économistes allemands qui la critiquent durement. Comme mon ami Oskar Lafontaine. Ou comme Cohn-Bendit, préfacier du livre Non à l’Europe allemande. Ou des électeurs qui ont mis Mme Merkel en minorité. Ceux qui auraient pu avoir un autre gouvernement si le PS n’avait fait la grande coalition avec la droite et si les Verts n’avaient pas refusé l’accord avec Die Linke. L’Europe actuelle n’existe que dans et par les traités que tu condamnes toi aussi. Demain au pouvoir nous devrons leur désobéir et refonder une tout autre Europe où la violence que subit le peuple grec ne sera plus possible. Une union libre de peuples libres.

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Mai 27

Les « Républicains », opération de communication pour une captation d’héritage ?

lesrepublicains.jpgSarkozy privatise jusqu’à la République par Martine Billard, membre de 
la direction du Parti de gauche

Le changement de nom de l’UMP n’est rien d’autre qu’une vulgaire opération de marketing pour faire oublier les turpitudes du parti de Nicolas Sarkozy. Ce mécanisme n’a rien de nouveau dans la sphère commerciale. Que faire lorsque le nom de votre entreprise est synonyme de corruption, de scandales ? Changer d’enseigne. Combien d’entreprises, d’ailleurs souvent liées à la droite, ont agi ainsi ces dernières décennies, le cas le plus emblématique étant la Générale des Eaux, devenue Vivendi puis Veolia… L’UMP s’inscrit donc dans une démarche similaire. Cela ne fera pas oublier les affaires auxquelles nombre de ses dirigeants sont mêlés (Karachi, Bygmalion…) et ne changera rien pour son président. Sarkozy il est, Sarkozy il restera, et le nouveau parti héritera des casseroles de l’ancien, malgré la tentative de blanchiment.

Dans l’histoire politique française, c’est au sein de la droite que les partis changent le plus souvent de nom. Et si la référence à la République est si présente depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, ce n’est pas un hasard. Ils ont longtemps porté un discours idéologique de rejet de la Révolution française, ainsi que de la laïcité, les rendant ainsi suspects de vouloir le rétablissement de la monarchie sous une forme ou une autre. À la Libération, la droite a besoin de reconstruire un parti qui rompt avec le discrédit de Vichy et de l’État français de Pétain. Le premier parti ainsi créé, le MRP (Mouvement républicain populaire), incorpore donc la référence à la République dans son nom. Les suivants, à l’exception du RPF de De Gaulle de 1947 à 1955, feront de même : l’UNR (Union pour la nouvelle République), l’UDR (Union pour la défense de la République) qui donnera lieu à l’expression d’« État UDR » tellement les gouvernements de cette époque, tous de droite, seront marqués par l’affairisme, le RPR (Rassemblement pour la République), lié lui aussi à nombre de scandales comme l’affaire des lycées d’Île-de-France, celle des emplois fictifs de la Mairie de Paris, celle des HLM de Paris…). À chaque fois, la dénomination change, mais les pratiques restent les mêmes.

Pas de nouveauté, donc, dans la démarche. Mais, cette fois-ci, Nicolas Sarkozy, qui ose tout, a décidé de s’accaparer totalement la République en s’appelant « Les Républicains » et même de privatiser cette dénomination en la déposant à l’Inpi (Institut national de la propriété industrielle), ce qui vaut protection juridique contre toute utilisation par des tiers. Et dès que les médias parleront des républicains, le premier réflexe sera de penser au parti de Nicolas Sarkozy. Vous pouviez vous dire anti-UMP ; dorénavant, vous deviendrez anti-« Républicains » !

Plus profondément, quelle parodie et quelle tristesse. Au moment où les valeurs républicaines – liberté, égalité, fraternité – sont attaquées de toutes parts (loi sur le renseignement, explosion des inégalités, montée de la xénophobie), c’est le parti qui, dans sa course derrière le FN, est le plus en pointe dans ces attaques qui s’approprierait la dénomination « Républicains ». La République n’appartient à personne, ou plutôt elle appartient à tous les Français. Personne n’a le droit de s’adjuger l’utilisation exclusive de républicain et encore moins cette droite qui n’a que le mot répression à la bouche, qui est obséquieuse pour les puissants et dure pour le peuple et qui dresse les Français les uns contre les autres. L’UMP devenue « ripouxblicains », c’est le beau nom de républicains qui sera sali, avec le risque que le rejet de la droite ne devienne le rejet de la République. Non, la droite revancharde, réactionnaire moralement et libérale économiquement, et socialement, ne peut privatiser ce qui est notre bien commun à tous.

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Mai 27

Au CAC 40 • Les patrons ignorent la crise

En 2014, les rémunérations des patrons du CAC 40 ont encore atteint des sommets. Elles ont progressé de plus de 10% par rapport à 2013, pour atteindre un total mirobolant : 153 millions d’euros. La r&ea…

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Mai 27

Réforme territoriale • La France explose, l’État implose

Ce n’est pas faute d’avoir prévenu : la réforme territoriale et le redécoupage de la France en 13 maxi-régions métropolitaines avaient pour corollaire inévitable la réforme de …

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Mai 27

26 mai 1755

Louis Mandrin naît en 1725. Lorsqu’il a 17 ans, son père meurt, lui laissant la responsabilité de ses 8 frères et sœurs et d’une exploitation agricole. Pour rembourser les dettes familiales, il signe en 1748 un contrat avec la Ferme générale. Il s’agit de ravitailler avec « 100 mulets moins 3 » l’armée de France en campagne en Italie. Mais le convoi de ravitaillement ne rejoint jamais l’armée française qui a du reculer entre-temps et Mandrin perd une partie du ravitaillement dans la traversée des Alpes. A son retour à Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, il ne lui reste que 17 bêtes dans un état déplorable, la Ferme générale refuse de le payer ou même de l’indemniser.

Ruiné, l’homme n’a d’autre choix que de se tourner vers la contrebande et déclare la guerre aux Fermiers généraux qui profitent des pauvres pour s’engraisser toujours plus. En effet le système d’affermage de la collecte des taxes entraîne d’énormes abus. Les fermiers généraux sont chargés de prélever pour le royaume les taxes sur la marchandise (sel, tabac, …) mais ne reversent au Roi que le montant convenu, parfois le quart des taxes qu’ils prélèvent. Ils accumulent les richesses et sont honnis du peuple. Jouissant d’une forte popularité, Mandrin organise 300 larrons recruté dans le Dauphiné en un véritable régiment. Il opère entre l’est français, la Suisse et le duché indépendant de Savoie ou il achète sel, tabac et coton pour les revendre sans taxe en France. Devenu « capitaine » contrebandier, il multiplie les exploits : Les douaniers enragent ; le peuple est ravi.

En 1754, Mandrin est finalement capturé. Les charges sont lourdes : vols, contrebande, assassinats, crime de lèse-majesté… Torturé, Mandrin ne trahi aucun de ses compagnons. La Ferme générale expédie son procès : Louis Mandrin est condamné à mort. Le 26 mai 1755 à Valence, le bourreau lui brise les membres avant de l’étrangler. Mais le célèbre bandit ne tombe pas dans l’oubli. La « complainte de Mandrin » chante ses célèbres aventures. Et quoiqu’il ait vraiment été, justicier ou brigand, il représenta dans les croyances populaires de l’époque et au-delà, la possibilité pour le peuple de s’opposer à l’injustice des puissants.

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Mai 27

Manifestation à Guéret pour les services publics

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Pour la 10ème année, une grande manifestation aura lieu à Guéret pour la défense des Services Publics : le samedi 13 juin à 14h30. Plusieurs actions sont organisées toute la journée. Des services publics forts sont indispensables à toute alternative à l’austérité et à tout projet d’avenir, si on veut : – assurer l’accès effectif …

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Mai 26

COP21 et démantèlement ferroviaire sont incompatibles

La loi Macron n’est même pas encore définitivement adoptée que déjà le rapport Duron annonce des fermetures de lignes de train intercités. Le motif avancé pour développer les lignes …

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Mai 26

Ordre européen en sursis

Crédit photo photosdegauche.fr (Stéphane Burlot)
La signification des résultats des élections locales espagnoles dépasse largement les territoires concernés et même l’Espagne toute en…

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Mai 26

Zyed, Bouna et nous

« La justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique.Il faut donc mettre ensemble la justice et la force ; et pour cela faire que ce qui est juste soit fort, ou que ce qui est fort soit juste (&hell…

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