François Delapierre, notre camarade, est décédé. Une tumeur fulgurante l’a enlevé à l’amour des siens et au combat politique pour l’émancipation humaine qui a occupé…
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Juin 19
Services publics en danger : la République est attaquée !
Après la mobilisation historique des personnels de l’AP-HP et celle des enseignants contre la réforme du collège, ce sont aujourd’hui les régulateurs de bus de la RATP qui se mettent en grève pour…
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Juin 19
Services publics en danger : la République est attaquée !
Après la mobilisation historique des personnels de l’AP-HP et celle des enseignants contre la réforme du collège, ce sont aujourd’hui les régulateurs de bus de la RATP qui se mettent en grève pour…
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Juin 17
TPE/PME • Grande braderie des licenciements
Crédit photo photosdegauche.fr (Stéphane Burlot)
M. Valls a rencontré les 1er et 2 juin les organisations patronales et syndicales pour échanger avec elles sur les changements à opérer afin de favoriser l’emploi dans les TPE/PME. Nul doute que comme lors des précédentes conférences sociales, il ne décidera rien de bon à l’issue de ces réunions. Les propositions de la CGT par exemple (baisse des charges d’emprunts pour les TPE/PME, modulation de l’Impôt sur les sociétés pour que les grands groupes payent plus, encadrement de la sous-traitance, etc.) vont être une fois de plus ignorées. En revanche de son côté le patronat avance sur la revendication d’un contrat unique remplaçant le CDI et le CDD, ou d’un CDD renouvelable plusieurs fois, pour que l’intégralité des contrats de travail signés soient désormais précaires.
Valls souhaite également la création de plafonds d’indemnisation de dommages et intérêts prononcés aux prud’hommes en cas de condamnation de l’employeur. Il irait donc ainsi encore plus loin que la Loi Macron qui créée un référentiel indicatif qui ne s’impose pas aux juges. Le venin idéologique de cette réforme a été dévoilé par François Hollande mi-avril : « Il faut que le coût de la rupture soit connu : si le coût est connu, si les conditions de la rupture sont précisées, c’est plus facile. […] Ce qui fait que le risque de prendre une personne en CDI et d’avoir un contentieux plus tard disparaîtra ». On croit rêver. En France, en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse, l’indemnité est la réparation d’un préjudice. Comment mesurer, à l’avance, au moment de l’embauche le niveau de ce préjudice ? Cette réforme voulue par le gouvernement, en application directe des demandes du Medef et en contradiction avec la convention 158 de l’Organisation internationale du travail (OIT), incitera les patrons à licencier sans motifs puisqu’ils connaîtront à l’avance le montant qu’ils devront verser au salarié en indemnités. En bref, cette mesure permettra d’acheter la possibilité de licencier illégalement, en connaissant le prix à l’avance.
Le gouvernement poursuit donc sa logique funeste : pour diminuer le chômage, il faudrait faciliter les licenciements. Pour sécuriser la minorité d’employeurs, il faudrait insécuriser la majorité de la population. Depuis 2008, le chômage augmente massivement chaque année. Ça ne risque malheureusement pas de s’arrêter tant que le PS et la droite dirigeront ce pays.
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Juin 17
TPE/PME • Grande braderie des licenciements
Crédit photo photosdegauche.fr (Stéphane Burlot)
M. Valls a rencontré les 1er et 2 juin les organisations patronales et syndicales pour échanger avec elles sur les changements à opérer afin de favoriser l’emploi dans les TPE/PME. Nul doute que comme lors des précédentes conférences sociales, il ne décidera rien de bon à l’issue de ces réunions. Les propositions de la CGT par exemple (baisse des charges d’emprunts pour les TPE/PME, modulation de l’Impôt sur les sociétés pour que les grands groupes payent plus, encadrement de la sous-traitance, etc.) vont être une fois de plus ignorées. En revanche de son côté le patronat avance sur la revendication d’un contrat unique remplaçant le CDI et le CDD, ou d’un CDD renouvelable plusieurs fois, pour que l’intégralité des contrats de travail signés soient désormais précaires.
Valls souhaite également la création de plafonds d’indemnisation de dommages et intérêts prononcés aux prud’hommes en cas de condamnation de l’employeur. Il irait donc ainsi encore plus loin que la Loi Macron qui créée un référentiel indicatif qui ne s’impose pas aux juges. Le venin idéologique de cette réforme a été dévoilé par François Hollande mi-avril : « Il faut que le coût de la rupture soit connu : si le coût est connu, si les conditions de la rupture sont précisées, c’est plus facile. […] Ce qui fait que le risque de prendre une personne en CDI et d’avoir un contentieux plus tard disparaîtra ». On croit rêver. En France, en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse, l’indemnité est la réparation d’un préjudice. Comment mesurer, à l’avance, au moment de l’embauche le niveau de ce préjudice ? Cette réforme voulue par le gouvernement, en application directe des demandes du Medef et en contradiction avec la convention 158 de l’Organisation internationale du travail (OIT), incitera les patrons à licencier sans motifs puisqu’ils connaîtront à l’avance le montant qu’ils devront verser au salarié en indemnités. En bref, cette mesure permettra d’acheter la possibilité de licencier illégalement, en connaissant le prix à l’avance.
Le gouvernement poursuit donc sa logique funeste : pour diminuer le chômage, il faudrait faciliter les licenciements. Pour sécuriser la minorité d’employeurs, il faudrait insécuriser la majorité de la population. Depuis 2008, le chômage augmente massivement chaque année. Ça ne risque malheureusement pas de s’arrêter tant que le PS et la droite dirigeront ce pays.
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Juin 17
Agriculture • Urgence d’une véritable transition écologique
Crédit photo photosdegauche.fr (Laetitia Insousciance)
Le 17 juin prochain, à Amiens, se tiendra le procès en appel de militants et salariés de la Confédération paysanne, condamnés en pre…
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Juin 17
Agriculture • Urgence d’une véritable transition écologique
Crédit photo photosdegauche.fr (Laetitia Insousciance)
Le 17 juin prochain, à Amiens, se tiendra le procès en appel de militants et salariés de la Confédération paysanne, condamnés en pre…
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Juin 17
12 juin 1670
Le 12 juin 1670, Stepan Timofeïevitch Razine (Степан Тимофеевич Разин), chef cosaque, déclenche un soulèvement contre la noblesse et la bureaucratie tsariste dans le sud de la Russie.
Au XVIIe siècle, les peuples de l’empire de Russie subissent l’ordre féodal, soumis à la brutalité des propriétaires terriens: les nobles, les boyards, mais surtout la très puissante Église orthodoxe.
La pression fiscale est terrible et les guerres contre la Suède et la Pologne engendrent une série de taxes nouvelles et demandent de lourds tribus de vies humaines. Pour échapper à la conscription les paysans, rejoignent les territoires du Don, fleuve reliant Moscou à la mer d’Azov, attirés par la semi-autonomie dont jouissent les Cosaques.
Stepan Razine, à la tête de cette troupe de paysans, rejoint par les minorités non-russes opprimées, lance une offensive contre les voivoides, représentants du pouvoir local. A la tête de cinquante galères, il prend un à un les grands ports et villes fortifiés de la Volga, libérant au passage des milliers de prisonniers. Bénéficiant du soutien des populations locales il poursuit son avancée. Le 12 juin, à la tête d’une armée de 7000 hommes, il se lance à l’assaut d’Astrakhan, où il instaure une République Cosaque. Il organise le peuple en sections dirigées par les officiers élus en assemblées générales. Ses émissaires, de Nijni-Novgorod jusqu’à Moscou, sonnent l’heure de la révolte populaire, réclamant la fin des boyards, de l’oppression de l’Église, des injustices fiscales, et l’instauration d’une parfaite égalité, affranchie des hiérarchies. Dans un élan sans précédent, les paysans russes, jusqu’à l’Est de l’Ukraine, se soulèvent, assiégeant les châteaux et les monastères. Après plusieurs mois de révoltes, les troupes de Razine, mal entraînées et fatiguées finissent pas céder. Capturé à Kaganlyk en 1671, Stepan Razine est pendu à Moscou en juin.
La répression s’abat alors sur les paysans mettant fin à la révolte.
Mais le souvenir de Stepan Razine persiste dans la mémoire populaire. Pouchkine lui dédie une série de poèmes. Et cet épisode sera enseigné en URSS comme « Un vigoureux acte de lutte du peuple pour sa libération, une importante étape de la formation de ses traditions révolutionnaires ».
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Juin 17
12 juin 1670
Le 12 juin 1670, Stepan Timofeïevitch Razine (Степан Тимофеевич Разин), chef cosaque, déclenche un soulèvement contre la noblesse et la bureaucratie tsariste dans le sud de la Russie.
Au XVIIe siècle, les peuples de l’empire de Russie subissent l’ordre féodal, soumis à la brutalité des propriétaires terriens: les nobles, les boyards, mais surtout la très puissante Église orthodoxe.
La pression fiscale est terrible et les guerres contre la Suède et la Pologne engendrent une série de taxes nouvelles et demandent de lourds tribus de vies humaines. Pour échapper à la conscription les paysans, rejoignent les territoires du Don, fleuve reliant Moscou à la mer d’Azov, attirés par la semi-autonomie dont jouissent les Cosaques.
Stepan Razine, à la tête de cette troupe de paysans, rejoint par les minorités non-russes opprimées, lance une offensive contre les voivoides, représentants du pouvoir local. A la tête de cinquante galères, il prend un à un les grands ports et villes fortifiés de la Volga, libérant au passage des milliers de prisonniers. Bénéficiant du soutien des populations locales il poursuit son avancée. Le 12 juin, à la tête d’une armée de 7000 hommes, il se lance à l’assaut d’Astrakhan, où il instaure une République Cosaque. Il organise le peuple en sections dirigées par les officiers élus en assemblées générales. Ses émissaires, de Nijni-Novgorod jusqu’à Moscou, sonnent l’heure de la révolte populaire, réclamant la fin des boyards, de l’oppression de l’Église, des injustices fiscales, et l’instauration d’une parfaite égalité, affranchie des hiérarchies. Dans un élan sans précédent, les paysans russes, jusqu’à l’Est de l’Ukraine, se soulèvent, assiégeant les châteaux et les monastères. Après plusieurs mois de révoltes, les troupes de Razine, mal entraînées et fatiguées finissent pas céder. Capturé à Kaganlyk en 1671, Stepan Razine est pendu à Moscou en juin.
La répression s’abat alors sur les paysans mettant fin à la révolte.
Mais le souvenir de Stepan Razine persiste dans la mémoire populaire. Pouchkine lui dédie une série de poèmes. Et cet épisode sera enseigné en URSS comme « Un vigoureux acte de lutte du peuple pour sa libération, une importante étape de la formation de ses traditions révolutionnaires ».
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Juin 17
A Berlin, Bruxelles et Paris… Les austéritaires contre la démocratie
Ne nous y trompons pas : les mêmes causes conduisent aux mêmes effets. Que ce soit le 49-3 manié comme une trique par Manuel Valls pour faire passer une 2ème fois la Loi Macron ou l’intransigeance de la…
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